Qui dit vacances dit souvent famille, surtout par temps de Covid. Vous êtes peut-être, comme beaucoup, originaires d’un petit village français dans lequel on trouve une mairie avec une école parfois accolée, un monument aux morts de la Grande Guerre sur lequel s’égrènent les noms des morts de la commune, une église souvent précédée d’une place et parfois entourée d’un cimetière à moins que ce dernier ne soit un peu à l’écart du bourg. C’est là que se trouve l’histoire de la famille avec ses rangées de tombes et ses plaques nominatives souvent ternies par le temps. C’est le cas de celles des plus anciens membres de ma famille, tellement usées qu’elles en sont devenues illisibles. J’ai donc décidé de les restaurer et de partager avec vous cet ouvrage de mémoire, utile et chargé d’émotion.
Un pinceau, quelques gouttes d’or, un peu de patience et c’est un peu de vie que l’on rend à ses aïeux.


Première étape, le nettoyage
Fournitures

De façon logique, le nettoyage s’effectue du plus large au plus précis.



Ne pas hésiter à utiliser un couteau pointu pour gratter à l’intérieur des caractères, finir par une abrasion légère par exemple avec un papier de verre n°240 ou une éponge pour inox.

Deuxième étape : la peinture des caractères, ici de couleur or mais on peut préférer en noir
Fournitures

Peindre minutieusement, avec un pinceau fin, l’intérieur des caractères, c’est un travail précis mais tout à fait réalisable. Prévoir en cas d’erreurs du white spirit, un chiffon voire des coton-tiges pour reprendre les toutes petites imprécisions.
